Archives de Catégorie: C’était écrit… mais en chinois..

C’était écrit… mais en chinois…

     La nouvelle rubrique de ce blog, ce sera “C’était écrit… mais en chinois”… parce que ça risque d’arriver souvent, ce cas de figure où c’était écrit en chinois et où je n’ai rien compris…     Ca a commencé aujourd’hui.. avec un petit tour au Village at Sanlitun (honte à moi… dans un billet précédent, j’ai dit que c’était amusant, The Village, et seulement amusant… que nenni point du tout : au Village at Sanlitun, il y a aussi des tas de bars “comme chez nous”, avec des vraies terrasses, des vrais parasols moches… et ça, les “de-Hong-Kong” me comprendront, c’est tout à fait formidable !)… et un passage par le sous-sol du centre commercial, dans une boutique qui s’appelle Cokahe et qui propose des albums photos très sympas, tout simples, fabriqués aux Philippines, et tout le matériel nécessaire pour les customiser (j’aime bien ces mots nouveaux qui font très “dans le vent”, –plus que l’expression “dans le vent” en tout cas)… Je cherche justement un album à customiser (encore !) pour le prochain anniversaire de Petite Louise… N’est-ce pas merveilleux ?      Jusqu’ici, tout va bien, comme dirait celui qui tombe…     Je choisis mon album, je choisis des petits trucs à coller à l’intérieur (surprise : comme j’ai acheté un album, ils ne valent plus que la moitié du prix annoncé précédemment !), je choisis de jolies feuilles de papier que je pourrai découper et coller aussi, et puis je demande à la vendeuse de me donner aussi des stylos couleur or, argent et vert, comme ceux qui ont servi à faire tel exemple proposé aux clients. – Parenthèse n°1 : Patrick, ce n’est pas de l’infidélité… tous mes jolis stylos, sauf le Namiki bien sûr, sont dans le déménagement… – Parenthèse n°2 : quand j’écris “je demande à la vendeuse”, il faut bien évidemment entendre que je fais signe à la vendeuse, lui montre l’exemple en question, mime le fait d’écrire, puis désigne le stylo imaginaire que je tiens à la main durant mon mime     C’est là que ça se corse (Aurore, si tu me lis)…     La vendeuse m’apporte trois stylos, des stylos “d’exposition”, déjà bien usés, et un papier pour que je vérifie qu’il s’agit bien des couleurs que je cherche. Il s’agit bien des couleurs que je cherche. Je mime le fait que je veux les trois (je vous épargne la description laborieuse de mon mime laborieux). Et là, je vois bien que ça coince… elle dit “non”, la vendeuse… j’insiste, bien sûr… je les veux, ces stylos, moi ! Et j’entends bien qu’elle m’explique des trucs, la vendeuse… mais je ne comprends rien… On reste un long moment comme ça, elle et moi… elle répétant… moi secouant la tête… Finalement, elle me donne les trois stylos et, comme je suis un peu surprise qu’on me refile des stylos déjà bien usés, elle me montre sur sa petite calculatrice le chiffre “0”… C’est cadeau, les stylos ?     C’est lorsque je lui demande du fil métallique doré et qu’elle refuse de nouveau que je comprends… Le principe de Cokahe, c’est qu’on achète le cahier, les petites décos et que le reste est fourni, sur place, pour que faire sa customisation (ce qu’il y a de bien, avec les mots nouveaux, c’est qu’ils peuvent se décliner) sous l’oeil attentif d’une experte (ma vendeuse !)… C’est pour ça qu’ils sont tout usés, ses stylos, et que, bien embêtée, elle a décidé de me les offrir ! C’est pour ça qu’elle ne veut pas me vendre son fil métallique doré !       C’était sans doute écrit, mais en chinois…     En tout cas, le concept est parfait ! La boutique façon atelier qui révèle l’artiste qui est en chaque client…  Juliette, je t’emmène dès que tu viens faire un tour dans notre nouvelle vie à nous à Pékin !